L’ultime Macumba de France, vraiment ?
Dans les années 80, la France vibrait avec plus de 4 000 discothèques. Et dans ce grand terrain de jeu, les Macumba régnaient en maître : décor un brin kitsch, boules à facettes à gogo et tubes disco en boucle. À Englos (que beaucoup surnommaient “Macumba Lille”), on venait en crew ou en solo pour danser jusqu’au petit matin, les cheveux secoués par la fièvre du samedi soir. C’est dire si la fermeture fait l’effet d’une bombe nostalgique, autant pour les fidèles que pour les curieux de la nuit.
Des seventies flamboyantes à 2025
Né en 1975, ce Macumba a vu défiler des générations de clubbers. Certains ont découvert le disco sur sa piste, d’autres y ont vécu leur premier slow (ou leur premier râteau, on ne juge pas !). Le club a vu passer toutes les modes, a survolé la grande vague techno, et a gardé ses spotlights allumés alors que beaucoup d’autres boîtes tiraient le rideau. Aujourd’hui, c’est le dernier vestige d’une époque où on se rejoignait sous les miroirs disco pour danser jusqu’à l’aube.
Dernier tour de piste : 22 et 23 février
Avant de fermer définitivement ses portes, le Macumba promet un bouquet final le week-end des 22 et 23 février. Pour ce clap de fin, le club ouvrira dès 15 h ce dimanche, histoire de s’offrir une ultime danse dans une ambiance à la fois nostalgique et survoltée. Les fidèles, déjà la larme à l’œil, saturent les réseaux de souvenirs de soirées mémorables.
Une fermeture au goût amer (et un brin nostalgique)
Dur de dire bye-bye à un spot qui a fait vibrer nos samedis soirs et vu naître tant d’histoires. Plus qu’un pincement, on éprouve surtout une énorme gratitude pour ce club qui a rayonné sur le Nord pendant près de cinquante ans. Alors, pour cette toute dernière occasion de te frotter sur ce dancefloor où tes grands-parents, tes parents ou les deux ont pu danser sous les sunlights des tropiques, enfile ton jean le plus patte d’eph, ta chemise moulante (pas trop quand même) et brosse-toi le mullet, on dit adieu à ce monument du clubbing français les 22 et 23 février 2025. C’est un truc à cocher au moins une fois sur sa bucket list, non ?
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