Quand ma rédac'chef m'a demandé « tu ne veux pas prendre ce sujet ? » alors que j'écrivais un papier infiniment plus intéressant, je peux vous assurer que j'ai tiré la gueule. Et puis je m'y suis collée, en soupirant, avec comme seul espoir mon envie de partager mon exaspération des "Journées internationales de..." avec vous. Aujourd'hui, le hasard a fait que cette journée des râleurs m'est tombée dessus, ce mardi 18 février.
Et évidemment, la journée internationale des râleurs a été créé par... Le créateur d'un e-shop pour gens complètement aigris et très randoms qui pensent qu'acheter des cartes postales où figurent des chats qui ont l'air ronchon les rendra plus cool. Clive GrimGrits, l'initiateur de tout ce "risible" ramdam aurait déclaré : « Ce jour sera comme n’importe quel autre vieux jour de merde sauf que sur celui-ci, nous serons encore plus grincheux que d’habitude ». O.K., Clive, donc plutôt que de faire comme tout le monde et de faire en sorte d'exercer une profession un minimum constructive pour toi-même ou tes congénères, tu as opté pour la paresseuse option qui consiste à transmettre ta morosité au monde qui t'entoure par le biais de cartes de mauvais goût.
L'insulte comme fonds de commerce
Car, à l'instar du blue monday par exemple, les journées internationales existent uniquement dans le but de vous inciter à accomplir ou acheter quelque chose. Ledit Clive GrimGrits l'a bien compris et a créé ce site suite à un post devenu viral : le type a ouvert un café « pour les gens qui détestent les matins » tout en se levant à l'aube pour servir lesdits cafés auxdits gens, le tout dans la mauvaise humeur.
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Résultat, tout ce petit monde est reparti avec sa tasse estampillée "Fuck You Frappucino" ou "Piss poor tea". Lorsqu'on pense que la vocation de base du marketing est de contourner les mécanismes de défense instinctifs des êtres humains, commercialiser des produits permettant aux gens de se mépriser davantage relève du génie dramatique.