Les 20 films qu\'on a le plus aimés en 2018

undefined 29 décembre 2018 undefined 08h05

La Rédac'

L'année touche à sa fin, voici donc venu le temps des bilans, des classements, des rages de dents. On a vu plein de films cette année, et on se propose donc de partager avec vous ce petit classement – qui a été tout sauf évident – de ceux qu'on a préférés.

Attention, on ne prétend pas affirmer ici que tel ou tel film est meilleur que tel ou tel autre, non. Ce qu'on essaie de faire, c'est plutôt proposer un tour d'horizon qualitatif et représentatif de la diversité qu'a proposé le paysage cinématographique mondial cette année. Beaucoup d'autres films trouveraient évidemment leur place dans ce classement, mais bien sûr nous ne les avons pas tous vus, alors chers lecteurs, soyez indulgents. 


1 : Phantom Thread, de Paul Thomas Anderson

La perfection formelle au service d'une plongée fascinante dans les limbes du désir et de la domination. Une véritable leçon de cinéma, et ce que j'ai vu de mieux cette année, sans conteste. 

Notre critique


2 : Une pluie sans fin, de Dong Yue

La grosse claque de cet été. Un thriller sombre et captivant, où les différents arcs de narration se mêlent à merveille, transportant le spectateur d'une scène de poursuite haletante à un échange amoureux d'une infinie douceur, le tout sur un fond historique. 

Notre critique


3 : Hérédité, d'Ari Aster

Le meilleur film d'horreur que j'ai jamais vu, mais en même temps je n'en ai pas vu des masses. Il aura au moins eu le mérite de me réconcilier totalement avec le genre, grâce à la virtuosité de sa mise en scène mais également la performance époustouflante de Toni Collette.

Notre critique


4 : Le Grand Bain, de Gilles Lellouche

C'est le méga succès français de l'année, et une fois n'est pas coutume, c'est une comédie. Avec un film très équilibré et absolument désopilant, un casting parfait et une bande originale 80-90's qui régale, Gilles Lellouche tape dans le mille pour son premier long. Chapeau l'artiste. 

Notre critique


5 : The House That Jack Built, de Lars von Trier

Un film de Lars von Trier n'est jamais à prendre à la légère. Quand le maître parle, on écoute, surtout quand il est question de tueur en série, d'art et de L'Enfer de Dante. Une folie, une de plus... ou bien est-ce du génie ?

Notre critique


6 : La Mort de Staline, d'Armando Iannucci

Probablement un des films les plus orginaux de ce classement. En mélangeant reconstitution historique et humour burlesque, Iannucci offre un spectacle à la hauteur des risques encourus, par lui-même et par ses personnages. 

Notre critique


7 : Thunder Road, de Jim Cummings

Un premier film impressionnant de maîtrise formelle et de sensibilité. L'histoire douce-amère d'un flic qui perd sa mère et se met à danser devant l'assistance à son enterrement, et un nouveau souffle pour le ciné indé américain. 

Notre critique


8 : L'Insulte, de Ziad Doueiri

Tout part d'une gouttière mal installée, pour se terminer devant les tribunaux et les caméras du monde entier. Entre temps, le réalisateur libanais aura pris le temps de montrer, avec beaucoup d'intelligence, les divisions à l'œuvre au Moyen-Orient.

Notre critique


9 : Call Me By Your Name, de Luca Guadagnino

L'été, les chemins champêtres de l'Italie, les balades à vélo, les premiers émois... Ce film est une carte postale de vacances, mais pas n'importe lesquelles, on parle ici de ces vacances où la vie bascule, où l'amour s'invite dans le scénario de la vie. 

Notre critique


10 : Un couteau dans le cœur, de Yann Gonzalez

Yann Gonzalez revient et affirme un peu plus un style unique, en offrant à Vanessa Paradis l'un de ses meilleurs rôles. L'esthétique et l'inventivité semblent être les deux principes qui régissent ce deuxième long-métrage, d'un onirisme dramatique fascinant. 

Notre critique


11 : Moi, Tonya, de Craig Gillespie

L'histoire vraie de Tonya Harding, vice-championne du monde de patinage artistique et 4e aux JO d'Albertville au début des années 90. Une histoire de fous franchement, pour un film enlevé, drôle et palpitant, avec une Margot Robbie au top et des looks improbables.

Notre critique


12 : BlacKkKlansman, de Spike Lee

Spike Lee est un réalisateur majeur, on n'allait pas louper son dernier film quand même ! Comme toujours, c'est drôle, très très bien foutu et politiquement engagé. L'histoire se base « sur des put*** de faits réels », et le duo Adam Driver/John David Washington est parfait. 

Notre critique


13 : Burning, de Lee Chang-Dong

Une histoire d'amour et de serres qui brûlent, tout proche de la frontière avec la Corée du Nord. Visuellement proche de la perfection, on comprend aisément qu'il ait décroché le prix de la critique internationale à Cannes. 

Notre critique


14 : Une Affaire de famille, de Hirokazu Kore-eda

Cannes encore, mais cette fois pour La Palme d'Or. La photo est lumineuse, la mise en scène intimiste et le film bouleversant. Prévoyez des mouchoirs, c'est très très émouvant. 

Notre critique


15 : Girl, de Lukas Dhont

Encore et toujours Cannes, cette fois pour la Caméra d'Or (meilleur premier film). L'histoire est celle de Lara, 15 ans, qui rêve de devenir danseuse étoile. Petite particularité cependant, Lara est un garçon.

Notre critique


16 ex-aequo : Fleuve Noir d'Eric Zonca/Jusqu'à la garde de Xavier Legrand

Deux films français, deux thrillers, mais deux ambiances différentes. Le premier s'inscrit clairement dans la tradition du polar, et met Romain Duris et Vincent Cassel face-à-face. Le second est très réaliste, intimiste, presque domestique, et va triompher aux César. 

Notre critique de Fleuve noir
Notre critique de Jusqu'à la garde


17 : L'Homme qui tua Don Quichotte, de Terry Gilliam

Le film maudit de Terry Gilliam, qui aura mis 25 ans à l'achever. Drôle, fantasque, éblouissant, d'une imagination folle et même un tantinet cynique, c'est un petit bijou de liberté cinématographique. 

Notre critique


18 : Mektoub My Love : Canto Uno d'Abdellatif Kechiche

Sujet à polémiques depuis les problèmes survenus entre le réalisateur et ses actrices sur La Vie d'Adèle, le cinéma de Kechiche n'en reste pas moins empreint d'une vitalité toujours surprenante. C'est encore le cas avec ce film qui nous plonge au cœur de l'été. Écoutez, on entend les vagues... 

Notre critique


19 : La Forme de l'eau, de Guillermo del Toro

4 Oscars, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure musique. La consécration (enfin) pour Guillermo del Toro, dont l'imaginaire foisonnant mérite toutes les louanges. La bande originale d'Alexandre Desplat (cocrico !) est un inlassable délice.

Notre critique


20 : Avengers : Infinity War, des frères Russo

Je n'allais pas finir ce top sans un film de super-héros, non. D'autant plus que celui-ci présente une fin révolutionnaire, un twist final extrêmement marquant qui, si vous n'avez rien lu à son sujet, mérite à lui seul de voir le film. Et puis bon, quel spectacle ! 

Notre critique