Une carte courte, végétale et de saison
Ici, la star, c’est le légume. La carte, qui change tous les mois, affiche 80 à 90 % de propositions végétariennes. On a goûté le menu de septembre et franchement, ça régale. En entrée, le tofu maison avec concombre, pickles de cucamelon et chili oil à la cacahuète envoie un mélange doux et acidulé hyper bien équilibré. Mention spéciale aussi pour les rillettes de saumon-sardines à l’aneth, pimpées d’une chiffonnade de courgette au pesto et de chips de crevette.
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En plats, on hésite entre trois assiettes : deux végé et une au poisson. Côté veggie, les haricots blancs à l’ail frit avec œufs parfaits, tomates lactofermentées et krisprolls maison sont à la fois frais et réconfortants. Encore plus surprenante, la croquette de pomme de terre au confit d’oignons rouges, sauce arrabiata et rhubarbe, servie avec une salade d’herbes fraîches. Original, léger, et parfait pour un midi sans coup de barre.
Côté desserts, on retrouve la même fraîcheur : financier coco-lemon curd et gelée d’argousier, matin aux pommes ou affogato. Une carte courte mais créative qui se renouvelle chaque mois, en fonction des légumes de saison.
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Bon vin, beaux sourires
Pour accompagner, Pickles a tout prévu : vins nature, pet’ nat’, kombucha et quelques bières bien choisies. L’équipe est adorable, souriante, et ça colle à l’esprit de bistrot de quartier où l’on aime revenir.
Seul hic : les prix qui piquent un peu (16 € la croquette végé, 17 € le plat eggs & beans, 20 € le cabillaud). On aurait aimé des portions un poil plus généreuses pour ce tarif.
Verdict
Pickles, c’est l’adresse idéale pour un déjeuner végétal, frais et léger, dans une ambiance rétro qui fait du bien à Solférino. Un vrai bistrot de quartier, version 2025.