La saucisse de Montbéliard : 2 000 ans d’histoire et toujours pas fatiguée
Impossible de parler de Franche-Comté sans évoquer sa reine charcutière. La saucisse de Montbéliard, c’est d’abord une vieille histoire d’amour entre la viande de porc, le feu de bois et un savoir-faire ancestral.
Tout commence au premier siècle avant notre ère, lorsque les tribus gauloises maîtrisent déjà l’art de la salaison. Jules César lui-même vantait la qualité des viandes de la région, rien que ça. Des fumoirs gallo-romains ont même été retrouvés à Mandeure, près de Montbéliard.
Au XIVe siècle, la belle s’appelait encore andouille ou andouillette. Sa recette, déjà unique, mêlait maigre et gras de porc local, relevés d’ail et de carvi (le fameux cumin des prés). Fumée lentement au bois de résineux, elle a traversé les siècles sans perdre son parfum ni son succès.
Aujourd’hui, on la sert aussi bien avec des pommes de terre et de la salade qu’en version street-food revisitée. En 2024, plus de 6 500 tonnes ont été produites, soit 36 millions de saucisses, et une consommée chaque seconde en France. Rien que ça.
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Qui fera la meilleure saucisse de Montbéliard 2025 ?
Le vendredi 21 novembre, les amateurs de charcuterie ont rendez-vous au Stade Auguste Bonal, à Montbéliard, pour le concours 2025 de la meilleure saucisse de Montbéliard, organisé par l’Association A2M (Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté).
Le jury composé de passionné(e)s, d’experts et de pros des métiers de bouche départagera les candidates selon des critères aussi précis qu’un tir au but : équilibre des saveurs, texture en bouche, couleur et arôme fumé.
La remise des médailles aura lieu juste avant le coup d’envoi du match FCSM / Dijon FCO.
Et cerise sur la saucisse : du 3 au 21 novembre, vous pouvez tenter votre chance pour remporter des Montbé et des places pour le match. Toutes les infos et le concours sont à retrouver sur fcsochaux.fr.
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Foot, saucisse et fierté régionale : le combo parfait
Parce qu’au fond, entre un ballon bien frappé et une saucisse bien fumée, la différence est mince : il faut du savoir-faire, de la patience et beaucoup de cœur.
Et si vous voyez une odeur de feu de bois flotter dans les tribunes de Bonal le 21 novembre, ne cherchez pas plus loin : c’est la Franche-Comté qui marque un but.
Même si, entre nous… à Dijon, on espère quand même que la victoire sera pour nous.
