Pourquoi ne pas vivre à Bordeaux?

undefined 15 mars 2017 undefined 00h00

Loraine

Le sens actuel du courant charrierait volontiers tous les Français vers le port de la Lune. Pas qu'on n'aime pas nos concitoyens, mais force est de constater que la démographie galopante n'est pas sans conséquence. Plus de maison à acheter, plus de places en crèches, plus une bonne soirée non bondée, et bonjour les embouteillages... bref, il est temps que quelqu'un calme jeu. 

Ville la plus attractive, ville à visiter en 2017, ville où l'on travaille le mieux... Affirmer que Bordeaux a le vent en poupe ne serait que doux euphémisme. Seulement voilà, à force d’être encensée par les médias, Bordeaux se repeuple, et ses infrastructures ont bien du mal à suivre. La faute à qui ? On vous laisse en juger.

Dans cette deferlante de compliments, une voix dissidente a emergé. Celle d'un journaliste de 7x7 presse, qui a eu le bon goût, en décembre dernier, de rédiger un article intitulé 7 raisons de ne pas t’installer à Bordeaux. Avec une tendance (relative) à l’exagération et une bonne dose d'humour, l'auteur y déroule quelques bonnes raisons de ne pas élire domicile sur les pavés bordelais.

En tête du classement : la désillusion de notre maire. Les sondages le voyaient président, le voilà de retour place Pey-Berland. « T’as envie de te retrouver tête-à-tête avec ce ténébreux, ce veuf, cet inconsolé ? Bonjour la déprime ! » Mouais. On vous passe les arguments - génants mais vrais - sur le manque criant de boulots dans des domaines sympas, les crottes de chien qui émaillent nos trottoirs, eux-mêmes trop petits pour laisser passer des poussettes, la pluie (oui, bon)... pour arriver à un point sur lequel nous ne pourront qu’acquiescer : les prix des logements. En hausse constante depuis une décennie, l'inflation immobilière ne semble pas prête à se calmer, soulignait recemment le rapport des notaires de France. Le vrai point noir bordelais qui, comme l'explique très bien le rédacteur, n'est que la rançon du succès...

Alors, il faut trancher : vivre seul dans une ville moche ? ou accepter les désagréments...

L'article en question