Sur le point de fermer les relais regionaux de FIP, la direction de radio france se retrouvent sommé par 25 000 signataires, de faire vivre "celle qui reflète la vitalité des territoires"
Nous l’apprenons grâce à l’excellent article de RUE 89 (à lire ici), les jours de l'antenne Bordelaise de FIP seraient comptés. En dépit d'une audience satisfaisante ( + 1% d'après le pureplayer) et de son rang de 8e radio Bordelaise, les voies des "fipettes" bordelaises devraient prochainement se taire, à l'instar de leurs homologues Nantaises et Strasbourgeoises.
A l'origine de ces fermetures : des disparités entre les villes effectivement dotées de voies locales, et les autres qui ne diffusent sur leur fréquence, que les programmes nationaux. Des situations différentes auquelles la direction de Radio France apporte une unique solution : tous les programmes seront désormais nationaux. Comprenez parisiens.
Or, si la programmation musicale vient effectivement de la capitale, les infos culturelles distillées sur la fréquence bordelaise, par exemple, sont elles, bien locales. "On est le reflet de la diversité culturelle et de ce bouillonnement" soulignait l'une des salariés de la radio, auprès du journaliste de rue 89.
Mais les auditeurs ne sont pas prêts à se laisser faire. Persuadés que le démantèlement des antennes locales fera de la radio un "outil de matraquage médiatique pour des campagnes de promos nationales" le peuple de l'Ouïe a lancé une pétition via Jechange.org. Ce collectif composé d'auditeurs, artistes, programmateurs, producteurs, managers, salles de spectacles, élus locaux et nationaux attachés à l'éclectisme et à la qualité de Fip, a déjà été suivie à ce jour, par près de 25 000 signataire. Reste à savoir si le mouvement fera infléchir la politique de notre organe radiophonique national. Rien n'est moins sur.