Les acquéreurs en recherche active l'auront déjà constaté : les prix de l'immobilier bordelais augmentent quasi quotidiennement ! Preuve, s'il en fallait, le baromètre du site immobilier Meilleursagents, qui comparent chaque mois les 10 plus grandes agglomérations françaises, annonce pour le premier mois de l'année, la plus forte hausse...à Bordeaux !
On peut dire que l'année commence bien. Basé sur les promesses de vente signées entre le 1er et le 31 janvier 2017 qui se transformeront en actes authentiques dans les 3 prochains mois, le baromètre mensuel de Meilleursagents.com établit un classement des prix de l'immobilier dans les plus grandes villes de France. A l'image de la belle endormie, la tendance est majoritairement à la hausse ! + 0,9% à Marseille, +1,5% à Strasbourg, +1,3% à Nantes ou +1% à Paris, à part Lille et Lyon, les grandes agglomérations ont vu le prix du résidentiel augmenter fortement. Mais c'est à notre vieille cité que revient la palme : avec un immobilier renchérit de 2% pour le seul mois de janvier, et de 6,8% pour l'année passée...
Taux d'interets et offres alléchantes
Cette envolée résulte d'un déséquilibre flagrant entre une offre faible et une demande abondante. Plutôt récent, le phénomène s'explique non seulement par l' attractivité de la ville, et l'arrivée de nouveaux résidents, mais aussi par des taux d’intérêt faibles, qui montrent, depuis le mois de décembre dernier, leurs premiers signes de reprise. Les acheteurs solvables ont donc tout intérêt à investir sans tarder, d'autant plus que les banques, commercialement offensives en début d'année, cherchent à attirer de nouveaux clients grâce au crédit immobilier. Ainsi, en dépit des taux qui remontent, les prêts restent intéressants. Pour le moment.
L'exception Lilloise
Seules villes à échapper à cette hausse en janvier 2017, Lyon (-0,2%) par "accident conjoncturel" selon les analystes de Meilleursagents, et surtout Lille ( -8% ).. Exceptionnelle en France, cette baisse est à directement lier à la décision d'encadrement des loyers, annoncée le 16 décembre dernier pour application à partir du 1er février 2017. La mesure oblige les propriétaires à proposer des loyers ne depassant pas de 20 % un loyer de référence fixé par arrêté préfectoral, ni lui être inférieur de 30 %. Ce cadre dissuasif fait donc craindre aux acquéreurs de ne pas rentabiliser leur investissement. En revanche, grâce à cet encadrement, les locataires ne subiront plus les caprices de propriétaires trop gourmands.