Le Cap Ferret dans le trio de tête
Entre dunes, villas cachées et parfums de pinède, Lège-Cap-Ferret incarne une forme de luxe sans ostentation. Elle s’offre aujourd’hui la troisième place des stations balnéaires les plus chères de France, avec un prix moyen de 15 652€/m², tous biens confondus. Ce bastion de l’immobilier haut de gamme n’est devancé que par Saint-Jean-Cap-Ferrat (17 754€/m²), en tête du classement, et Ramatuelle (15 805€/m²), joyau azuréen au charme confidentiel. À la fois préservée, convoitée et redoutablement chère, notre presqu’île entre bassin et océan s’érige en bastion d’un art de vivre prisé, où l’immobilier reste l’un des derniers refuges de l’élégance discrète.
Un marché côtier qui marque le pas
Après cinq années d’accélération, les prix dans les stations balnéaires ralentissent, voire stagnent. En moyenne, l’évolution annuelle est de +0,2%, contre +0,4% au niveau national. Une première depuis longtemps, qui traduit davantage une phase de régulation qu’une réelle chute. Avec une moyenne de 4 888€/m², le littoral reste néanmoins un marché premium, porté par la région PACA (5 980€/m²) et la côte Atlantique (5 380€/m²).
Si certaines stations comme le Cap Ferret conservent leur attrait exclusif, d’autres plages françaises deviennent plus accessibles. En Bretagne, Ploéven affiche un prix plancher de 1 786€/m². Dans la Manche, Geffosses ou Woignarue proposent des biens autour de 2 000€/m², tout en conservant l’indémodable attrait du bord de mer.
La Corse surprend, le Languedoc ralentit
La Corse se démarque nettement avec une hausse spectaculaire de +8,6% en un an. Moins saturée que le continent, elle attire désormais des acheteurs en quête d’un marché de report, avec des prix moyens de 4 244€/m², bien inférieurs à ceux du sud-est continental. À l’inverse, le Languedoc-Roussillon recule fortement (-4,4%), malgré quelques poches de résistance comme Palavas-les-Flots (+1,6%) à 5 634€/m².
* Le classement s’appuie sur les prix moyens au mètre carré, appartements et maisons confondus, dans les communes littorales comprenant au moins une plage et plus de 20 % de résidences secondaires (source : SeLoger, juillet 2025).
