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Bordeaux dans le top 5 des villes les plus chères de France pour vivre en coloc'

undefined undefined 15 juillet 2025 undefined 18h00

La Rédac'

Bordeaux dans le haut du classement

Dans le tumulte d’un marché locatif en crise, la colocation s’affirme plus que jamais comme un refuge pour une génération d'étudiants et de jeunes actifs en quête d’un toit. En témoigne l’édition 2025 du baromètre Oqoro, publié ce 7 juillet, qui classe Bordeaux parmi les cinq villes les plus chères de France pour la colocation.

La capitale girondine rejoint ainsi un peloton de tête dominé par Paris (749€), Annemasse (737€) et Nice (647€), avec un loyer moyen en colocation à Bordeaux de 573€, en hausse de 1,8% par rapport à l’an dernier. Si cette augmentation demeure contenue, elle révèle une tension persistante : l’offre de logements abordables ne parvient plus à suivre la demande. La capitale girondine pointe au 7ème rang des villes où la tension locative est la plus forte.

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Une méthodologie nationale rigoureuse

Le classement national repose sur l’analyse de 120 000 annonces de chambres et 200 000 candidatures collectées entre mai 2024 et avril 2025. Le loyer moyen d’une chambre en colocation s’établit à 494€/mois, en quasi-stagnation (+0,4%). Pourtant, derrière cette stabilité apparente, de fortes disparités régionales se dessinent.

Certaines villes, comme Rennes (-4,8%) ou Nantes (-4,4%), enregistrent des baisses notables, quand d’autres, à l’image d’Annemasse (+4,7%), voient les prix s’envoler.

Un marché de plus en plus tendu

Le baromètre révèle aussi une tension locative accrue : en moyenne, 7,6 candidatures sont déposées pour chaque chambre (+8,6 % en un an), un chiffre qui grimpe à plus de 10 dans les métropoles étudiantes ou frontalières. À Bordeaux, la pression se fait particulièrement sentir l’été, qui concentre à lui seul 50 % des demandes.

Dans ce contexte, un garant est devenu incontournable : 80% des candidats en fournissent un, qu’il soit physique, Visale ou privé. Le profil des candidats, lui aussi, se diversifie : étudiants, jeunes actifs, parfois même familles monoparentales, tous cherchent à réduire la facture logement.

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