Cet été, la Gironde replongera au cœur du XIXe siècle. Du 17 juillet au 21 août 2025, Bordeaux et Saint-Macaire accueilleront le tournage d’une nouvelle adaptation des Misérables, dirigée par Fred Cavayé, cinéaste remarqué pour À bout portant et Adieu Monsieur Haffmann. Dans cette fresque historique, l’œuvre monumentale de Victor Hugo va renaître dans les pas d’un casting d’exception.
Plus de 1000 figurants bordelais de tous âges
Les premiers rôles ont déjà trouvé leurs interprètes : Vincent Lindon, Tahar Rahim, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Noémie Merlant, Megan Northam, Vassili Schneider et Marie Colomb prêteront leurs visages aux figures emblématiques du roman. Mais la quête n’est pas terminée : place désormais aux visages de l’ombre, aux âmes de la foule.
La production — menée par Eskwad et Curiosa Films — lance un appel massif à la figuration. 1 500 hommes et femmes, âgés de plus de 16 ans, sont recherchés sur Bordeaux et ses environs, ainsi que dans le sud girondin. Tous les profils sont les bienvenus, sans distinction d’origine ni d’expérience. La rémunération est fixée à 107 euros bruts par jour de tournage. Une indemnité supplémentaire de 25 euros est prévue pour les essayages costume, prévus en juillet et août.
Les Misérables de Victor Hugo prennent vie à Bordeaux
Quelques critères s’appliquent, notamment pour les femmes : une taille comprise entre 1,65 m et 1,77 m, des vêtements allant du 36 au 46, des cheveux longs, non teints — à l’exception des châtains naturels — et sans mèches, reflets ou racines apparentes. Les extensions, faux cils, ongles artificiels, tatouages ou piercings visibles, ainsi que le maquillage permanent sont interdits, pour mieux coller à l’esthétique rigoureuse de l’époque.
Après le tournage de Chopin Chopin qui avait fait beaucoup de bruit en centre-ville de Bordeaux, la ville s’apprête ainsi à accueillir une reconstitution ambitieuse, entre haillons, pavés mouillés et envolées lyriques. Le pari est lancé : faire renaître les Misérables au cœur du réel, avec des visages d’aujourd’hui pour incarner les voix d’hier.
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