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Le nouveau prix du stationnement au stade Atlantique scandalise les Bordelais

undefined undefined 3 novembre 2025 undefined 09h00

Ella Billet

Jusqu’ici, les matchs du club bordelais faisaient partie des rares événements encore exemptés de frais de stationnement. Mais cette exception n’a plus lieu d’être. Depuis août 2025, la Métropole de Bordeaux, devenue propriétaire du stade, a décidé d’uniformiser la politique tarifaire.

Désormais, toute manifestation rassemblant plus de 25 000 spectateurs — concerts, compétitions internationales ou grands matchs — sera soumise à ce tarif. « Cette tarification est en vigueur depuis 2017 lors des événements à forte affluence », rappelle la collectivité. Elle avait été inaugurée à l’occasion du concert de Céline Dion, puis appliquée pour la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques de 2024.

Fluidifier le trafic et inciter au covoiturage

Pour Julien Cottin, directeur du stade Atlantique, cette évolution ne relève pas uniquement d’un calcul économique : « Le principal défi du site reste la fluidité des sorties après les matchs. En rendant le stationnement payant, nous finançons un dispositif renforcé de gestion du trafic et réduisons les temps d’attente. »

Grâce à cette organisation, le temps nécessaire pour vider le parking serait divisé par deux, passant de près de deux heures à moins d’une heure. Les recettes générées permettent aussi de financer une soixantaine d’agents supplémentaires : sécurité, orientation, circulation et accueil.

La Métropole justifie la décision par un double objectif : améliorer la sécurité et encourager les mobilités douces. « Il était paradoxal que le stationnement d’une voiture individuelle soit moins cher qu’un billet de tram », ajoute le directeur.

Une mesure étendue à tous les grands événements

Lors du dernier match, environ 3 000 véhicules ont été recensés sur le parking « P5 », dont la capacité atteint 7 500 places. Le tarif de 15€ sera reconduit dès le 15 novembre pour la rencontre France–Fidji, organisée en partenariat avec la Fédération française de rugby, ainsi que lors du prochain UBB–Toulouse, prévu en mars.

Pour l’heure, seuls les Girondins de Bordeaux bénéficient encore de la gratuité, sauf cas d’affluence exceptionnelle.

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