Une partie des activités associatives de Darwin sont priées de libérer l'espace afin de laisser libre cours aux vastes projets immobiliers décidés dans le cadre de la Zone d'Aménagement concertée Bastide Niel.
L'association de Roller Derby, le centre d'accueil d'urgence de réfugiés ou encore le Grand Bric-à-Brac d'Emmaüs figurent toutes sur la liste de quelques 40 associations priées de quitter la caserne Niel sans délais. A l'origine de cette sommation, Alain Juppé, qui reproche à l'écosysteme Darwin d'avoir étendu ses actvités à des bâtisses de la caserne sans convention ni autorisation.
Jean-Marc Gancille, co-fondateur de la structure, prend acte de cette décision des services municipaux qui "s'impose à eux" souligne t-il dans une tribune publiée ce jour sur leur page Facebook. Mais si la mairie s'est engagée à reloger chacunes des 40 entités actuellement présente sur le site, elle a sous-estimé le soutien logistique apporté par Darwin à ses microstructures déplore t-il.
Mais alors pourquoi?
Loin de l'associatif, les projets de Bordeaux Métropole pour l'ancienne Caserne sont tout autre. En effet , l'aménageur de la ZAC Bastide Niel devrait prochainement lancer des projets immobiliers d'envergures à l'endroit même ou 15 000 Bordelais venaient chaque semaine exercer leur passe temps.
"La frénésie du béton et de la spéculation ne sauraient enrayer la dynamique collective qui est née à la Caserne Niel avec Darwin".
