Une invasion de rats et de punaises de lit en perspective à Paris cet été

undefined 25 avril 2024 undefined 13h30

Lucie Guerra

Montage Le Bonbon © Jay Ondreicka / Heiko Kiera / Jay Ondreicka / Eric Isselee / LiskaM / Holger Kirk / Shutterstock

Ils vous avaient manqué ? Les voilà de retour, nos chers rats et punaises de lit. Avec l'arrivée imminente des Jeux Olympiques et l'affluence que l'événement va générer, la crainte de la résurgence de ces bestioles se fait ressentir dans la capitale.

« C’est les Ratz, c’est le Ratz qui sont là pour ça ». Préparez-vous à devenir familier avec ces petites bêtes que l’on sait bien présentes dans la capitale, mais que l’on apprécie de ne pas rencontrer régulièrement. Selon Nicolas Roux de Bezieux, cofondateur de Badbugs interrogé par France Info ce jeudi 25 avril,  « avec les JO, on va avoir une problématique avec les rats et avec les punaises de lit en raison de la mise en place des composteurs urbains ». 


Une abondance de nourriture 

Autant dire qu’au vu de l’enfer que nous ont fait vivre les punaises de lit l’été dernier, on ne se réjouit clairement pas à l’idée que ces petites bêtes pointent à nouveau le bout de leurs museaux. Et bien que Ratatouille nous ait donné une version bien glamorisée des rats à Paris, dans la réalité, notre aversion pour ces rongeurs ne s’en est pas vue diminuée. 

Le fait est qu’avec l’affluence que va générer l’événement sportif dans la capitale, la nourriture va être présente en abondance, donnant ainsi de quoi grignoter à ces animaux. « Pendant l’événement, on va avoir une grosse disponibilité alimentaire parce que les gens vont manger des sandwiches dans la rue, ce qui va amener les rats à chercher la nourriture en plein jour », précise Nicolas Roux de Bézieux.


Une crainte des moustiques tigres 

Une inquiétude s’ajoute à la liste : celle des moustiques tigres. « Il y a une explosion des épidémies notamment dans les Antilles et en Amérique latine. On en a trois fois plus que les années précédentes », confie le cofondateur de Badbugs. Les autorités sanitaires craignent notamment l’augmentation du nombre des cas de dengue, puisque près de 1700 cas ont été notés depuis le début de l’année 2024.