Une rétrospective spéciale comédies romantiques à la Cinémathèque française

undefined 18 avril 2024 undefined 20h00

Flora Gendrault

© Love Actually - Studiocanal

Du 8 au 24 mai 2024, 20 comédies romantiques seront projetées à la Cinémathèque française, institution dédiée au rayonnement du patrimoine cinématographique. De Coup de foudre à Notting Hill à Pretty Woman, revivez ces histoires d’amour entre douceur et drame, dont le temps ne saurait effacer la résonance. 

Se replonger dans l’âge d’or des comédies romantiques, telle est la délicieuse ambition de la Cinémathèque française. Du 8 au 24 mai, pénétrez cette formidable source d’archives où résident plus de 40 000 films et profitez de la projection de 20 d’entre eux, ceux qui ont raconté l’amour avec assez d’universalisme pour traverser les époques et transpercer les cœurs. 


Longue vie aux rom com 

Le romantisme n’est-il pas une sensibilité indissociable de la cinéphilie ? À bien des égards, si, tant les films se séparent difficilement d’une belle histoire d’amour à conter. Le genre des fameuses rom com est ultra-populaire, et la Cinémathèque en regorge d'une pléiade. Grâce à cette rétrospective, elle retracera les plus belles sorties entre la fin des années 80 et le milieu des années 2000. 

Toutes les générations pourront ainsi se retrouver dans le choix des films diffusés. Le voyage commencera en 1986 avec Dirty Dancing, continuera avec Quand Harry rencontre Sally (1989), et traversera peu à peu les années 90 en retrouvant les mythiques Un jour sans fin, Quatre mariages et un enterrement ou encore Pour le pire et pour le meilleur. Chacun pourra aussi (re)découvrir plusieurs grands succès des années 2000, de Love Actually au Journal de Bridget Jones, pour finir sur Happiness Therapy le 25 mai.

Plusieurs décennies dessinées sous l'œil de la caméra, donc, mais pas d’histoire d’amour homosexuelle au programme ; une absence de diversité dans la représentation des orientations sexuelles qui témoigne bien du caractère réflexif du cinéma sur son époque et ses mœurs. Espérons que dans 10 ans, le ténébreux thriller lesbien Love Lies Bleeding de Rose Glass, dans les salles françaises le 12 juin 2024, puisse trouver sa place dans une rétrospective du même type. Cela ne nous empêchera toutefois pas d'y rafraîchir nos classiques, ni d'aller visiter l'exposition du moment, dédiée à l'art et la technique du cinéaste James Cameron. 


Le programme détaillé

Le 8 mai à 20h : Pretty Woman, de Garry Marshall (1989) 
Le 10 mai à 18h : Dirty Dancing, de Emile Ardolino (1986) 
Le 10 mai à 20h15 : Working Girl, de Mike Nichols (1988) 
Le 11 mai à 18h : Quand Harry rencontre Sally, de Rob Reiner (1988) 
Le 12 mai à 17h : Nuits blanches à Seattle, de Nora Ephron (1992) 
Le 12 mai à 19h15 : Quatre mariages et un enterrement, de Mike Newell (1993)
Le 15 mai à 18h : Un jour sans fin, de Harold Ramis (1992) 
Le 15 mai à 20h15 : Pour le pire et pour le meilleur, de James L. Brook (1996) 
Le 16 mai à 18h : Le Mariage de mon meilleur ami, de P. J. Hogan (1996) 
Le 16 mai à 20h15 : Vous avez un message, de Nora Ephron (1998) 
Le 17 mai à 20h15 : Coup de foudre à Notting Hill, de Roger Michell (1998)
Le 19 mai à 17h15 : Punch-Drunk Love, de Paul Thomas Anderson (2001) 
Le 18 mai à 17h : Love Actually, de Richard Curtis (2002)
Le 20 mai à 19h : Le Journal de Bridget Jones, de Sharon Maguire (2000)
Le 22 mai à 18h : The Holiday, de Nancy Meyers (2006)  
Le 22 mai à 20h45 : Les Femmes de ses rêves, de Peter Farrelly, Bobby Farrelly (2006)
Le 23 mai à 18h : Sans Sarah, rien ne va !, de Nicholas Stoller (2007)
Le 23 mai à 23h30 : Comment savoir, de James L. Brooks (2010) 
Le 24 mai à 18h : Sexe entre amis, de Will Gluck (2010)
Le 25 mai à 14h30 : Happiness Therapy, de David O. Russel (2011)

La comédie romantique en 20 films indispensables
La Cinémathèque française
51, rue de Bercy – 12e
Du 8 au 24 mai 2024
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