Top des lieux de débauche historiques de Paris

undefined 20 novembre 2015 undefined 01h00

La Rédac'

La débauche, le sexe libre, la drogue, c’est plus qu'une façon de vivre à Paris, c'est un état d’esprit. Des rois de France aux petits fêtards d’aujourd’hui que vous êtes, changer notre ADN révolutionnaire et débauché relève de l’impossible. Retour sur les spots bourrés de vice dans le Paris d’antan.

Le Moulin Rouge

Classique mais incontournable dans ce top des lieux de débauche mythiques de Paris. Avant d’être le repère des touristes américains en mal de petites frenchies déshabillées, c’était un haut lieu libidineux de la capitale. C’est notamment ici que La Goulue propage le french cancan et remplit d’étoiles (ou autres) les yeux de millions d’hommes au début des années 1900.

  Le Moulin Rouge 82, boulevard de Clichy - 18e

Le Chabanais

Le Chabanais, ce n'est ni plus ni moins que la maison close la plus hype de Paris, de sa fondation en 1878 à sa fermeture 70 ans plus tard. Décidément, le début des années 1900 était une période charnière en matière de fesses pour les Parisiens… La maquerelle ou tenancière de cette maison "avait" entre 20 et 35 filles pour assouvir les désirs d’une clientèle huppée et assez pointilleuse. Le roi d’Angleterre Edouard VII lui-même avait sa (superbe) chambre réservée et y traînait à chacun de ses passages à Paris en prétextant « une visite au président du Sénat ».

Le Chabanais 12, rue Chabanais - 2e

Le Beverley

Peut-être préférez-vous vous toucher dans la pénombre de votre studio, OU vous êtes plutôt du genre exhib’, alors cette adresse va vous plaire. Avant les films pornos crados double péné tutti quanti, il y avait les films érotiques. Le genre qui a un début, une fin et même un milieu : un peu comme un film français, des scènes lascives en plus. Dans le dernier cinéma porno de Paris (eh oui…), on se rince l’œil devant des films vintage des 70’s ou 80’s. Attention tout de même à ne pas trop souiller le rouge des sièges…

Le Beverley 14, rue de la ville Neuve - 2e

Le Sphinx

Petite sœur du Chabanais, le Sphinx. Comme le Chabanais, c’était aussi une maison close de luxe dans les années 30 jusqu’à sa fermeture en 1946. Le Tout-Paris s’y pressait pour les filles (évidemment) mais aussi pour son architecture et sa déco d’inspiration néo-égyptienne. Une bonne façon pour eux de s’évader pour moins cher mais tout en atteignant le septième ciel… Pour connaître toutes les maisons closes de Paris du XIXe siècle, c'est par ici.

Le Sphinx 31, boulevard Edgar-Quinet - 14e

Chez Moune

Seul spot de Pigalle à avoir son paragraphe dédié. Madame Moune ouvre son bar lesbien dans les 50's dans un ancien cabaret de jazz. Ici les gardes du corps de la dame sont de jolies demoiselles qui en aiment d'autres... Aujourd'hui c'est un club prisé par les noctambules parisiens.

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Chez Moune 54, rue Pigalle - 9e

Quartier rouge de Pigalle 

Impossible de développer sur tous les bars à hôtesses de Pigalle ici. Mais s’il y a bien un quartier historiquement sexuel et lieu de débauche, c’est bien le quartier rouge de Pigalle. D’aussi loin qu’on se souvienne, le quartier en bas de la butte Montmartre a toujours été la plaque tournante des "entraineuses" comme on les appelait. Dirty Dick, Vénus, Pigallion, PCC… Si ces noms vous évoquent aujourd’hui du rock et des cocktails, pour la mafia russe des 80’s et les autres, c’était surtout des spots où se faire plaisir et/ou se faire tirer dessus. Au choix.